« Notre devoir le plus impérieux est peut-être de ne jamais lâcher le fil de la Merveille. Grâce à lui, je sortirai vivante du plus sombre des labyrinthes. »
  À partir de cette magnifique formule de Christiane Singer, qui fut son amie, Bertrand Vergely aborde un sujet non seulement essentiel, mais indispensable à l’équilibre de chaque être humain : la faculté de s’émerveiller, encore et toujours, envers et contre tout. Car celui qui s’émerveille n’est pas indifférent, mais ouvert au monde, à l’humanité, à l’existence.

George est née garçon mais ne s’est jamais sentie autrement que fille. Sa mère est très fière d’elle, pensant qu’elle deviendra « un jeune homme très bien », tandis que son frère la surnomme « frérot » ou que sa meilleure amie Kelly ne voit aussi en elle qu’un garçon. Lorsque la classe doit monter une pièce autour du Petit monde de Charlotte, George veut plus que tout avoir le rôle de Charlotte, mais les gens sont-ils prêt à la voir telle qu’elle est ?

Mitsuha, adolescente coincée dans une famille traditionnelle, rêve de quitter ses montagnes natales pour découvrir la vie trépidante de Tokyo. Elle est loin d’imaginer pouvoir vivre l’aventure urbaine dans la peau de… Taki, un jeune lycéen vivant à Tokyo, occupé entre son petit boulot dans un restaurant italien et ses nombreux amis. À travers ses rêves, Mitsuha se voit littéralement propulsée dans la vie du jeune garçon au point qu’elle croit vivre la réalité...

Depuis des temps immémoriaux, dans toutes les civilisations, dans toutes les cultures, orales ou écrites, il y eut des poètes au sein de la cité. Ils ont toujours fait entendre le diapason de la conscience humaine rendue à sa liberté insolvable, à son audace, à son exigence la plus haute. Quand on n'entend plus ce diapason, c'est bien la cacophonie qui règne, intellectuelle, spirituelle et morale : le symptôme d'un abandon, d'une lâcheté et bientôt d'une défaite. Pour Jean-Pierre Siméon, il est urgent de restituer à notre monde sans boussole la parole des poètes, rebelle à tous les ordres établis. Pas de malentendu : si la poésie n'est pas la panacée, si elle n'offre pas de solutions immédiates, elle n'en est pas moins indispensable, d'urgente nécessité même, parce que chaque poème est l'occasion, pour tous sans exception, de sortir du carcan des conformismes et consensus en tous genres, d'avoir accès à une langue insoumise qui libère les représentations du réel, bref de trouver les voies d'une insurrection de la conscience.

Depuis qu’ils sont nés, les enfants de Malorie n’ont jamais vu le ciel. Elle les a élevés seule, à l’abri du danger qui s’est abattu sur le monde. Elle a perdu des proches, a assisté à leur fin cruelle. On dit qu’un simple coup d’oeil suffit pour perdre la raison, être pris d’une pulsion meurtrière et retourner sa violence contre soi. Elle sait que bientôt les murs de la maison ne pourront plus protéger son petit garçon et sa petite fille. Alors, les yeux bandés, tous trois vont affronter l’extérieur, et entamer un voyage terrifiant sur le fleuve, tentative désespérée pour rejoindre une colonie de rescapés.

Arriveront-ils à bon port, guidés par leur seule ouïe et leur instinct ?

La disparition de l'arrière-grand-père Francisco, avalé par un lagon du sud de l'Inde, constitue un premier drame au sein de l'invraisemblable famille Gama-Zogoiby dont est issu le narrateur, dit «Le Maure». Celui-ci est le fils difforme de la fascinante Aurora qui, sur des sacs de poivre, de cardamome et de cumin, a séduit l'humble Abraham. Le jour de la fête de Ganesh, Aurora Zogoïby danse pour défier des dieux auxquels elle ne croit pas. Peintre célébré, femme aux dimensions formidables, Aurora  est au centre des choses. Y compris de la vie de son fils Moraes...