En 1968, Gitta Sereny assiste au procès de Mary Bell, une fillette de 11 ans condamnée pour le meurtre de deux petits garçons. Elle interviewe la famille, les proches, et les professionnels impliqués dans ce procès. Horrifiée par le système judiciaire britannique qui expose les enfants à la procédure des tribunaux pour adultes et considère le contexte familiale et tout ce qui pousse à l’acte comme accessoire, elle écrit « le cas Mary Bell » qui est publié en 1972. Une si jolie petite fille a été écrit 25 ans après.
La journaliste a retrouvé Mary Bell et a passé trois ans à interroger la jeune femme, pour essayer de comprendre et pour « mettre à jour les dysfonctionnements dans la façon dont le système judiciaire britannique traite les enfants et plus profondément pour comprendre ce qui peut conduire un enfant à commettre des actes profondément incompatibles avec la bonté intrinsèque de l’être humain »
Ce document est au-delà du récit de fait divers, c’est une réflexion sur le mal et la rédemption. C’est un récit très fort, à la façon de Truman Capote dans « De sang froid ». Réflexion sur la justice, sur le mal, on sort bouleversé de ce texte.